jeudi 23 août 2012

Israël vs Iran : Netanyahu et Barak, pour une guerre au nom de la Torah ?

Comme tout le monde le sait, la “menace iranienne” est un leurre. Un face à face entre Israël et l’Iran n’est pas envisageable, et ceci risque même de menacer l’existence d’Israël puisque ses ennemis n’attendent que ça. En donnant dans le folklore le plus absolue, son premier ministre, Benyamin Netanyahu, se ridiculise. A l’aide d’un tout petit exemple à la fin, vous comprendrez pourquoi cette préfabrication de la “menace iranienne” est une escroquerie. Néanmoins, essayons de décrypter cette folie guerrière d’Israël, qui frise même le risible du risible. La vraie urgence, à mon humble avis, c’est d’aider Israël a se débarrasser de ses vieux démons. 
Yossef et  Netanyahu
Yossef et Netanyahu
Toute honte bue, après un bon repas casher bien arrosé et au sortir d’une prière démoniaque dans une synagogue du diable, en compagnie de Benyamin Netanyahu et Ehud Barak, le général Benny Gantz, chef d’état major de Tsahal déclare:«Ceux qui pensent qu’ils peuvent détruire Israël et qui prennent des décisions dans ce sens seront confrontés à la puissance de l’armée israélienne». Tout ça est risible et à proprement parler un nom sens, pour peu qu’on se renseignât de la gouvernance iranienne. Les déclarations d’opérettes de Mahmoud Ahmadinejad ne sont que des réponses au bellicisme israélien, bien plus, des salmigondis. Il faut quand même rappeler que ça fait des années qu’Israël, au nom d’un droit qu’il a inventé mais en violation des règles internationales, projette d’aller attaquer l’Iran. Comment voulez-vous alors que les Iraniens se taisent ? 
Sans déclaration de guerre et avec des frappes préventives sur l’Iran, Israël s’inscrit comme hors-la-loi. On ne le dira jamais assez. Malheureusement, ce sont plutôt les Israéliens qui ripostent contre leurs dirigeants va-t-en-guerre en leur disant: Not ready to die in your war (image, pas prêt à mourir pour votre guerre). Il faut condamner le laisser faire des médias qui passent leur temps à relayer la propagande israélienne ou l’iranienne. Il faut condamner les chancelleries qui ne disent pas à Israël qu’il roule à tombeau ouvert. Il faut avoir le courage de dire à Israël STOP, au lieu de continuer à culpabiliser avec ce qui s’est passé pendant la 2e guerre mondiale et donc dire à Israël de se méfier…
Même le  rabbin Ovadia Yossef dont on connaît le racisme exacerbé, craint une attaque contre l’Iran, selon ses proches. Là, au moins, on voit bien une personne qui aime Israël. Quant aux deux farfelus Benyamin Netanyahu et Ehud Barak, qui veulent faire cette guerre au nom de la Torah, on se pose des questions. Netanyahu, en dépêchant un émissaire auprès du rabbin Ovadia Yossef, parce que ce dernier serait  un sage de la Torah, qui connaît par cœur les livres sacrés et maîtrise toutes les subtilités de la loi judaïque, on sent que lui même a peur. Peur de la réaction iranienne. D’ailleurs, il faut être devin pour la mesurer mais, les autorités iraniennes ont bien précisé que leur pays ripostera.
J’ai envie de dire à ces deux personnalités israéliennes de penser à leur peuple, et rien d’autre. Mais, chose promise chose due. Pourquoi cette préfabrication de la “menace iranienne” est une escroquerie ? Figurez-vous que, une bombe n’est pas Cyclope. Elle n’a ni un oeil ni même deux yeux. J’entends par cette formule que, si l’Iran venait à se doter de la bombe atomique avec pour seul but la destruction d’Israël, un tout petit territoire, sachez qu’en larguant cette bombe, la Palestine disparaîtra aussi de facto. Ah, ça vous en bouche un coin ? Alors les “cancer sioniste” de Mahmoud Ahmadinejad et autres “Pas d’Iran nucléaire” de Barack Obama et tutti quanti, ne sont là que pour amuser la galerie. Tous le savent et, n’allez pas le leur dire…

Syrie : Le crépuscule sans fin des déserteurs du régime de Bachar al-Assad

Général de brigade Manaf Tlass
Général de brigade Manaf Tlass
C’est la bérézina. Personnellement, j’adore les calembours de tous ceux qui ont fait défection. Sans mauvais jeu de mots, ils ont toujours décrypté les maux qui mineraient le régime Assad par des mots extrêmement violents. Finalement, ils auraient reçu une onction divine, une crise de conscience venu des cieux, pour s’absoudre de la dictature comme ils disent, de ces crimes etc. Alors que sur le terrain, c’est de mal en pis, avec les terroristes qui meurent par centaines, ceux qui veulent être calife à la place du calife les pieds joints, commencent à se disputer les postes mais, entre félons, il est difficile de se faire confiance. 
Alors que les Etats-Unis et la France, la peur au ventre de voir le régime syrien s’effondrer, avec à la clé le renforcement de leur allié Al Qaïda, ils pensent tous, à un régime de transition mené par le général Manaf Tlass, ami d’enfance de Bachar al-Assad acheté à prix d’or par le Qatar. Mais, de l’ancien premier ministre Riyad Hijab qui a raté son coup d’état,  en passant par certains anonymes qui se sont réfugiés en Turquie, pour le CNS, Tlass et Hidjab n’ont pas leur place dans un futur gouvernement de transition.
“Dure sera la chute de ces gens” avait indiqué un proche de Bachar al-Assad, conscient que la Russie et la Chine ne se laisseront pas conter fleurette sur le dossier syrien après la falsification survenue sur le dossier libyen, avec la trituration et la violation flagrante de la résolution 1973. Les “opposants” au régime du président Bachar al-Assad, malgré les espèces sonnantes et trébuchantes du Qatar refusent d’entendre parler d’eux dans le Gouvernement en exil qu’ils sont entrain de préparer.
Tartous : Les terroristes qui ont perpétré des actes de violences à Tartous et dans les localités avoisinantes sont en majorité originaires du Liban et plus précisément de Trablouz (Tripoli), Nord Liban ! Un peu plus de 70 ont trouvé la mort et une trentaine de blessés. Les terroristes libanais entrés en Syrie pour en découdre avec l’honorable Armée Arabe syrienne sont entrés illégalement en Syrie sous influence du prédicateur fou de Trablouz. Merci à Zéphora pour la traduction de la vidéo.
Sur le terrain, ça devient catastrophique. Que vont dire ces terroristes du terrain à ceux des salons feutrés, qui sont reçus partout dans le monde, même dans les ors de la République à l’Elysée ? De les entendre aboyer, est même de l’ordre psychiatrique. Ah, “Je me voyais déjà, en haut de l’affiche” comme le chante Aznavour ? Depuis que Moscou a cogné du poing sur la table, on peut désormais dire que le régime de Bachar al-Assad traversera des tourmentes comme en ce moment mais, résistera. C’est tout le mal que nous pouvons souhaiter aux Syriens amoureux de leur patrie.
Jéricho : Le terroriste Abdel Muti Baaj chef de l’un des groupes armé dans la ville, a été tué au cours d’une embuscade de l’armée syrienne et ses hommes arrêtés. 
Armée arabe syrienne hier, dans l'après-midi, à Alep
Armée arabe syrienne hier, dans l’après-midi, à Alep
Alep: La purification de la ville se poursuit. la preuve, vous n’avez plus entendu dire que les terroristes ont tenté de faire ci ou ça. La surprise du chef du jour: mort d’au moins 50 terroristes, dont un Tchétchène,  arrestation d’une centaine aussi. L’armée se donne encore dix jours, pour entièrement nettoyer la ville. Nous leur souhaitons bonne chance, d’autant plus que, il n’y a eu que 15% de ses effectifs déployés. Ils ne vous le diront pas dans nos “mainstream”…
Idlib : Échec d’une tentative d’infiltration dans la ville, par des groupes armés. Repoussés, suite à des escarmouches, nous ne pouvons pas vous dire actuellement, si l’opération a abouti à leur arrestation.
Homs : Fin de règne d’un groupe de terroristes ultraviolent. L’armée syrienne a éliminé hier, dans la banlieue d’al-Qseir, les terroristes et cerveaux de la terreur suivant: Mustafa al-Zqeirat, Mohammad Mustafa Elwane al-Zqeirat, Salah Noureddine Matar et Hamoud Amoun.

Tunisie : Allain Jules versus Belgacem Ferchichi…le clash sur Express FM ?

Tunis – C’est demain !
Souvenez-vous, il y a de cela moins d’une semaine, nous parlions du cas d’un conseiller à la sécurité du Premier ministre tunisien Hamadi Jebali (parti islamique Ennhada). Il s’agissait de son arrestation à l’aéroport international d’Orly. Après avoir démenti son arrestation, c’est finalement son parti qui l’a confirmé. Maintenant, M. Ferchichi a enjolivé les contours, indiquant que c’est plutôt une notice rouge d’Interpol datant du régime Ben Ali, qui est à l’origine de son interpellation. Après vérification, son nom n’est mentionné nulle part par Interpol. C’est ICI.
Clash ? Guerre ? Entretien ? J’avoue ne pas savoir ce qui va se passer demain entre le sieur Belgacem Ferchichi et votre humble serviteur. Ni même, en réalité, si lui et moi pourrions avoir un échange, une confrontation. En effet, à 8h40, heure de Paris, je serai en direct sur la radio  Express FM. Vous pouvez suivre en direct.
J’espère passer un bon moment, en compagnie de Asma Rihane et Wassim Ben Larbi, lors de ce talk-show qui promet.
Mes autres rendez-vous:
- Samedi 25/0/2012: je serai sur la radio suisse Kamal K, dès 20h, pour parler de l’actualité subsaharienne (Côte d’Ivoire). Vous pourrez me suivre en direct en cliquant sur ce lien KANAL K PUIS SUR LE PLAYER.
- Sur une chaîne de télévision tunisienne. Rien de concret pour l’instant.

Mali : Cheick Modibo Diarra, grand vainqueur du remaniement

Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra lors d'une réunion avec des responsables politiques du nord du pays, le 10 août 2012 à Bamako.
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra lors d'une réunion avec des responsables politiques du nord du pays, le 10 août 2012 à Bamako.
REUTERS/Adama Diarra

Par RFI
Deux jours après la composition d'un nouveau gouvernement d'union nationale, le remier ministre malien étoffe son équipe. Cheick Modibo Diarra a nommé, ce mercredi 22 août 2012, trois membres du précédent gouvernement à des postes de conseillers spéciaux, avec rang de ministre. Le Premier ministre apparaît décidément en position de force.

Ils étaient sortis par la porte et reviennent finalement par la fenêtre. L'ancien ministre des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow, l'ex-ministre de la Communication, Hamadoun Touré, et l’ex-ministre de la Jeunesse et du Travail, Mamadou Diakité ont perdu leur poste de ministre lundi soir, mais il aura suffi de quelques heures pour qu’ils soient affectés à la primature.
Ces trois nominations relativisent un peu plus le remaniement opéré par Cheick Modibo Diarra et confirment surtout sa volonté d’être le grand maître à bord.
Aux yeux de la classe politique et de la société civile, il est clair aujourd’hui que ce gouvernement manque de représentativité et qu’il porte surtout la marque du Premier ministre.
Un homme politique malien confirme : c’est Cheick Modibo Diarra qui a imposé son gouvernement au président, qui lui a cédé pour éviter un bras de fer.
Une quinzaine de ses proches dans la nouvelle équipe
Le Premier ministre, le président et le capitaine Sanogo s’étaient entendus au départ pour désigner quinze personnalités de la société et proposer chacun cinq de leurs candidats. Mais au dernier moment, le Premier ministre aurait remis en cause cette répartition.
C’est ce que nous confie l’un de nos interlocuteurs qui ajoute : « Si cela ne tenait qu’à lui, Cheick Modibo Diarra aurait gardé l’intégralité de son gouvernement. » Le Premier ministre n’est pas allé jusque-là mais il tire largement son épingle du jeu. Il compte dans sa nouvelle équipe près d’une quinzaine de ses proches, beaucoup plus que n’importe quel autre acteur de la scène politique malienne.
De son côté, la Cédéao a appelé mercredi le nouveau gouvernement du Mali à agir rapidement pour organiser des élections et rétablir « l'intégrité territoriale » du pays. Le nouveau gouvernement devra prendre « sans délai les mesures nécessaires pour relever les énormes défis actuels », a indiqué le chef de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadre Ouedraogo, dans un communiqué.
La charia version Mujao règne à Gao
Pendant ce temps, les islamistes continuent à imposer leur loi au nord du pays. Depuis mercredi 22 août, les radios locales ont ainsi interdiction de diffuser de la musique profane. Selon un porte-parole du Mujao, le mouvement terroriste qui tient la ville de Gao, « toute musique occidentale est interdite sur les radios en terre d'islam, il faut à la place diffuser les versets du Coran ». Les artistes s'inquiètent et redoutent que cette interdiction ouvre la porte à une nouvelle série de dérives. C'est ce que craint ce musicien, originaire de Gao, qui préfère rester anonyme.