Émeutes à Amiens : La vérité cachée selon le témoignage d’un grand frère
Jamais en France, la violence
n’avait atteint une telle cime. 16 policiers blessés, des dégâts
considérables, et des interpellations sans réels objets avec les faits,
pour probablement trouver le coupable. Coupable idéal s’entend. Tel
est le sentiment général, même à la police où, il ne s’agit que des
lampistes, qui ont reconnu certes, leur implication aux émeutes, mais,
rien de plus significatif que ça, d’où des emprisonnements avec sursis.
Nous avons rencontré un grand frère des quartiers nord d’Amiens, qui
nous relate les faits, tels que vécus, et qui ont mis le feu aux
poudres. Nous le nommerons Monsieur X.
Monsieur X commence son témoignage en chargeant le maire d’Amiens. “Lorsque le maire d’Amiens dans C’est Dans l’Air
dit: “Ce ne sont pas des réactions spontanées. Ce sont des groupes
organisés de façon extrêmement violente qui agissent de façon délibérée”
il élude la vérité sur ce dossier.” Poursuivant, il indique tout
d’abord, sans concession, que les évènements de la veille
des échauffourées, c’est un petit jeune qui a “fait le con”,
en mourant bêtement. Mais, le maire, dit-il, “est au courant que c’est
parce que les policiers sont allés trop loin que tout a pété.”
Le jour des émeutes affirme-t-il,
il y a un contrôle banal d’identité, à proximité du domicile des
parents du jeune homme qui s’est tué la veille. Ce contrôle-là, qui,
finalement tourne au drame lorsque le père de l’adolescent contrôlé
vient demander aux policiers ce qui se passe. En guise de réponse, “il
est automatiquement gazé”, selon le grand frère. Les échauffourées
commencent avec ce qui allait déclencher cette violence inouïe: le fait
que les policiers aient gazé la mère d’un des jeunes qui assistaient
au recueillement, “à l’intérieur même de la maison du deuil”,
affirme-t-il, et d’avoir tiré au flash-ball, à l’extérieur, sur tout le
monde qui assistait la famille éplorée.
C’est
alors que d’autres jeunes de la cité, furieux d’apprendre que des
“mamans” avaient été gazées par la police, s’organisèrent, pour faire
payer les flics. Le scénario, selon notre témoin est digne d’un film.
Ils s’engagèrent à brûler tout d’abord les poubelles et les voitures
qu’ils ne reconnaissaient pas. Ensuite, cette “école pourrie où aucun
parent ne voulait envoyer son enfant et qui a brûlé en 5 minutes”,
indique-t-il. La nuit tombée, ils allaient tendre un piège à la police,
avec un groupe de jeunes qui allaient lancer des pierres, tandis qu’un
autre allait se dissimuler avec des fusils, pour canarder les policiers
qui allaient charger.
“Cette opération allait s’avérer
fructueuse” dit-il, condamnant néanmoins l’acte mais justifiant cette
réaction disproportionnée. Ensuite, dans son récit, il précisa que “les
flics n’ont même pas été solidaires entre eux car, ils ont laissé leurs
collègues blessés qui étaient par terre en s’enfuyant”. C’est ainsi que
des jeunes se sont emparés du téléphone portable d’un des leurs, en
faisant, dit-il, “une découverte insolite quant à la sonnerie
rocambolesque qui parlait des bougnoules”. Il raconta ensuite une scène
digne d’un thriller, en indiquant que des jeunes, d’une colline
avoisinante, on mit le feu à une voiture et l’ont envoyé s’encastrer
dans un car de CRS. Ces derniers, surpris, ont tous pris leurs jambes à
leur cou, à la vue de l’engin incendiaire, qui a endommagé deux de leurs
cars.
Monsieur X a enfin déclaré que
les meneurs savent qu’ils seront pris mais, ils n’en ont cure. “Ils ont
le sentiment du travail accompli, après avoir vengé”, dit-il, “leurs
mères humiliées.”
En conclusion, nous dirons
simplement ceci, pourvu surtout que le Qatar ne passe pas par là et arme
ces jeunes comme en Libye ou en Syrie où, ils arment les “rebelles”
comme ils disent.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire