Un pasteur assassiné en emmenant ses enfants à l’école

Le pasteur Moïse Joseph a été tué d’une balle à la tête mercredi matin par des bandits qui l’avaient pris pour cible à Fontamara 27 (banlieue sud de Port-au-Prince) au moment où il emmenait ses enfants à l’école.
Le drame s’est produit dans la localité de Mapou.
Selon un témoin joint par Radio Kiskeya, les meurtriers ont abattu le leader évangélique qui s’apprêtait à monter dans sa voiture. Ils l’ont aussitôt dépouillé de tout, même ses chaussettes n’ont pas été épargnées.
Moïse Joseph était fraîchement revenu d’un séjour à l’étranger.
Le choc de cet assassinat odieux a été extrêmement brutal pour les enfants du pasteur qui, impuissants, regardaient les bandits exécuter leur père.
Face à la montée de l’insécurité que la police cherche à endiguer afin de favoriser la reprise des activités scolaires dans une atmosphère de tranquillité, les autorités ont décidé de réactiver les opérations « Dragon » et « Boucler Port-au-Prince » et de lancer une nouvelle opération anti-kidnapping baptisée « Aigle Noir ».
Selon le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Réginald Delva, dans le cadre de cette dernière offensive, un hélicoptère de reconnaissance survolera les planques de preneurs d’otages afin de recueillir des informations susceptibles de faciliter la libération de personnes en captivité. spp/Radio Kiskeya

Vidar Helgesen souhaite l'intégration de beaucoup plus de femmes dans la politique

Pour sa deuxième journée de rencontre dans le cadre de sa visite de trois jours en Haïti à titre de Secrétaire général de l’Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA International), M. Vidar Helgesen s’est renseigné sur la situation politique du pays. Il s’est entretenu avec les présidents des deux chambres du Parlement et des leaders féminines impliquées dans la participation politique des femmes en Haïti, a constaté Haiti Press Network.

Les rencontres d’informations et d’échanges se sont poursuivies mardi 2 octobre entre le Secrétaire général d’IDEA International, Vidar Helgesen et divers secteurs politiques de la vie nationale. C’était pour M. Helgesen une occasion unique au cours de laquelle il a fait un véritable plaidoyer en faveur beaucoup plus de femmes dans la sphère politique en Haïti.

« Je pense que la présence d’un plus grand nombre de femmes dans les espaces de décision de l’État est très importante pour la démocratie. Elle constituera un pas de plus dans la lutte de la junte féminine pour partager les espaces de pouvoir, traditionnellement occupés par les hommes », a-t-il martelé.

Lors de sa rencontre avec les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, respectivement le sénateur Dieuseul Simon Desras et le député Levaillant Louis-Jeune, l’accent a surtout été mis sur les problèmes qui entachent les relations entre le Législatif et l’Exécutif ; le budget de la République ; l’équité de genre (quota) ; les problèmes auxquels fait face le Parlement, entre autres, la question de la nomination de leurs représentants au Conseil électoral permanent.

Les parlementaires ont indiqué les malaises qui pourrissent les relations entre la Présidence et le Parlement. Les présidents Desras et Louis-Jeune souhaitent toutefois que l’appui d’IDEA au Parlement aide à renforcer les services qui, d’après lui, reste encore une priorité pour l’institution.

Rencontre-déjeuner avec les femmes politiques
Parallèlement, la rencontre avec les femmes politiques, organisée dans le calme et la splendeur de la nature au restaurant « La Réserve », a fait essentiellement l’objet de discussion autour du quota.

En effet, elles ont été presque toutes, unanimes à reconnaître la nécessité de travailler sur l’élaboration d’une loi d’application, afin de faire respecter le quota de 30 % de femmes, stipulé noir sur blanc dans la Constitution amendée.

Au terme de la rencontre, la directrice du bureau d’IDEA International en Haïti, Mme Marie Laurence Jocelyn Lassègue, a pris l’engagement d’organiser très rapidement une autre rencontre aux fins d’assurer le suivi des points discutés.

Des femmes politiques telles : Mme Mirlande Hyppolite Manigat, Judie C. Roy, Danielle Saint-Lot, Yolette Mingual, Lisa François du Collectif « Fanm yo la », Mme Gessie Benoit, les ex-sénatrices Edmonde Supplice Beauzile et Evelyne Chéron, les femmes députées au Parlement, notamment Marie Jossie Étienne étaient présentes.

Dans la soirée, M. Vidar Helgesen a, dans le cadre d’un cocktail organisé au Karibe Convention Center où de nombreuses personnes avaient répondu à l’invitation, exprimé ses joies de s’être entretenu avec divers secteurs clés de la société. Il a profité de l’occasion pour exposer la philosophie d’IDEA Internation dont la mission première consiste à appuyer le processus de transition et consolidation démocratique.

Quant à Mme Lassègue, elle a par ailleurs rappelé que le travail d’IDEA en Haïti se concentre essentiellement sur cinq grands domaines d’expertise de l’Institut. Elle a cité le renforcement des partis politiques ; l’appui au Parlement haïtien ; la promotion de la participation politique des femmes ; l’appui aux processus électoraux et la réalisation d’une évaluation participative sur l’état de la démocratie en Haïti.

Benson Roc journaliste de Radio Contact FM tué à Port de Paix

Benson Roc, journaliste et responsable de la radio Contact FM a été assassiné mardi à Port de Paix lors d’un braquage opéré par des bandits dans un store dans la zone, a informé à Haïti Press Network un correspondant depuis la ville de Port de Paix. 

L’ancien correspondant de la radio Vision 2000, responsable de radio Contact Fm, Benson Roc et un agent de sécurité ont perdu la vie mercredi lors d’un hold-up perpétré par des bandits armés dans un store dans le quartier de Benito Sylvain à Port-de-Paix.

L’incident s’est produit aux environs de 9 heures 30 PM et les bandits ont eu le temps de prendre la fuite, a-t-on appris

D’après ce qu’a indiqué  un reporter de Haiti Press Network, la ville de Port de paix serait en ébullition ces derniers temps suite à la disparition spectaculaire d’une somme de 1.5 millions de dollars dans des circonstances non encore éclaircies.HPN

Les avocats André Michel et Newton St Juste attendus au Sénat

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Les avocats André Michel et Newton St Juste seront entendus ce mercredi par la commission justice du Sénat pour qu’ils fournissent plus d’explications sur les fonds alloués à Sophia Martelly, Première dame de la République et à Olivier Martelly, le fils du président.

Respectivement Sophia et Olivier sont responsables de la Commission nationale de lutte contre la faim et la malnutrition et la Commission d’Appui à la Coordination des Infrastructures de Sport et d’Accompagnement de la Jeunesse Haïtienne créées par deux arrêtés présidentiels respectivement en date du 24 janvier et du 15 juin 2012.

Haiti/Reconstruction/USAID: résultats très peu satisfaisants pour la firme américaine Chemonics

La firme américaine Chemonics qui exécute, pour le compte de l'USAID, des projet pour plus de 53 millions de dollars américains dans le cadre de la reconstruction d'Haïti, ne serait pas sur la bonne voie et ses travaux ne devraient pas être réalisés dans les délais prévus. C'est ce que révèle un rapport d'audit publié lundi par le bureau de l'inspecteur général de l'USAID.

Ce rapport précise également qu'il y a des défaillances dans le système d'évaluation de cette société basée à Washington et qui, de plus, n'embauche pas assez de ressortissants haïtiens pour l'exécution de ces travaux, contrairement à ce qui était convenu.

Un responsaple du centre pour la recherche économique et politique qui étudie les dépenses américaines en Haïti, Jake Johnston, fait remarquer qu'il y a un manque de transparence dans les activités de Chemonics en Haïti, ajoutant que le travail  est souvent mal planifié et mal exécuté.

Chemonics n'avait pas de commentaires dans l'immédiat, mais une porte-parole de la société informait qu'elle préparait une réponse. Le bureau de l'USAID of Transition Initiatives, qui gère les contrats de Chemonics, a déclaré dans une réponse écrite à la vérification qu'il est d'accord avec toutes les recommandations et que des changements sont en cours pour résoudre les problèmes.

C'est la deuxième fois que le travail de Chemonics en Haïti pose problème. En 2010, les auditeurs de l'USAID avaitent trouvé que l'entreprise n'avait pas embauché des milliers d'Haïtiens comme prévu dans le cadre d'un programme argent contre travail.

Toujours en 2010, Chemonics a été l'un des cinq groupes critiqués pour avoir gaspillé l'aide en Afghanistan sur les salaires des travailleurs étrangers.

Chemonics, l'un des plus gros clients de l'USAID, travaille dans plus de 150 pays.

En Haïti, Chemonics avait obtenu un contrat de 39,5 millions $ après le tremblement de terre pour la première phase de la reconstruction, impliquant 301 différents petits projets dont la mise en place d'espaces temporaires pour le Parlement et la tenue du tout premier débat présidentiel en Haïti.

Son deuxième contrat de 53 millions de dollars vise à la deuxième phase de reconstruction et concerne plus de 140 différents projets visant emtre autres, l'amélioration de la situation sociale et économique en Haïti par l'organisation des salons de l'emploi, de l'impression des guides de formation pour prévenir la violence contre les femmes.

Martelly attristé par la décès du policier Frandieu Jean Pierre

Plus de 24 heures après le décès du policier Frandieu Jean-Pierre membre de la garde présidentielle et le doute soulevé sur les circonstances de sa mort brutale, le bureau de communication de la présidence a réagi en révélant que le policier était victime d’une hémorragie massive.
« Le Président de la République Michel Joseph Martelly, est profondément touché par la mort du policier Frandieu Jean-Pierre. Cet agent de l’unité Cat Team a rendu l’âme suite à une hémorragie massive selon les médecins qui étaient à sa charge », lit-on dans un communiqué publié mardi soir.
« La mort de Frandieu m’attriste beaucoup. Il a perdu la vie, alors qu’il assurait ma sécurité », a déclaré le chef de l’Etat, qui a promis de prendre toutes les dispositions afin d’accompagner la famille du défunt.
Frandieu Jean-Pierre (39 ans) « avait ressenti un malaise, l'agent a été transporté d'urgence à l'hôpital où il a malheureusement succombé », précise la présidence qui attend les résultats de l'autopsie de la dépouille du policier pour savoir officiellement les circonstances exactes du décès.