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lundi 1 octobre 2012

Haïtiens de bienvenue du Président Martelly à la maison après une journée de manifestations anti-gouvernementales

image Photo Martelly Facebook
Un jour après plusieurs milliers d'Haïtiens sont descendus dans les rues de manifestations anti-gouvernementales, les partisans du président Michel Martelly ont tenu leur propre carnaval infusé de fête à la maison bienvenu.
Le président haïtien Michel Martelly est retourné en Haïti depuis le lundi États-Unis, appelant son "Sweet Micky" persona pour aider à réprimer la montée des tensions au lendemain de plusieurs milliers de manifestants anti-gouvernementaux ont défilé dans la capitale se plaindre de la corruption du gouvernement, la hausse des prix alimentaires et la hausse des coûts de vivre.
Un interprète l'ancien carnaval devenu président qui est allé par Sweet le nom de scène «Micky,'' Martelly sont descendus dans les rues - la marche de 6,5 miles de l'aéroport de Port-au-Prince internationale pour la présidentielle palais en ruine - pour répondre au gouvernement anti- manifestations qui ont poussé à travers Haïti au cours des trois dernières semaines.
Porter des jeans et des bottes de randonnée, Martelly a été escorté par un convoi de l'État émises Toyota Land Cruiser transportant des ministres du gouvernement haïtien et des secrétaires d'Etat.
Bandes festives et DJs jouent de la musique de carnaval et plusieurs centaines de manifestants a rejoint po Alors que certains sont venus de leur propre chef pour accueillir le président à la maison après avoir assisté à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York la semaine dernière, d'autres ont été transportés par autobus dans le gouvernement et portaient des T -shirts programmes gouvernementaux de publicité sociale.
La foule était beaucoup plus faible que les quelques milliers qui ont envahi les rues par jour avant d'appeler le départ Martelly, a dit des journalistes sur les lieux et les observateurs internationaux.
Le dimanche, contre le gouvernement marcheurs qui prennent en charge deux fois l'ex-président Jean-Bertrand Aristide a également commémoré le 21e anniversaire de la 30 septembre 1991 soutenu par l'armée coup d'Etat contre Aristide. Alors que certains détenus jusqu'à des photos de l'ancien prêtre-tourner-président, qui est retourné en Haïti l'an dernier après sept ans d'exil, d'autres brandissant des pancartes rouges pour afficher leur colère contre Martelly. Au soccer, un panneau rouge indique qu'un joueur a été expulsé pour avoir fait quelque chose de sale.
"Il a fait cela pour répondre à nos protestations hier. Mais il est clair aujourd'hui démontré que, bien que le président Martelly peut avoir le contrôle de la Banque centrale du pays, l'économie du pays, ... nous sommes en contrôle de la politique », a déclaré le sénateur Moise Jean-Charles, sénateur de l'opposition qui a dirigé deux des manifestations contre Martelly dans la deuxième ville d'Haïti, Cap-Haïtien, et est monté sur un cheval lors d'une manifestation de dimanche. "Il a perdu le contrôle de la politique."
Robert Fatton, un scientifique Haïti-né politiques à l'Université de Virginie, a déclaré Martelly 17 mois après l'arrivée au pouvoir, il est clair que pour le peuple haïtien, "la lune de miel est terminée."
"Quand vous avez de grandes manifestations dans les rues, qu'ils soient organisés ou non, il ya un problème. Si il ya des protestations, cela signifie quelque chose ne va pas bien ", at-il dit.
Mais les protestations de duel, Fatton dit, sont «risqué» dans le tremblement de terre récupérer Haïti, qui ces dernières semaines a vu des partis politiques, la société civile et de longue date ennemis politiques forment des alliances contre Martelly.
"Les deux personnes en face de lui, et Michel Martelly, devrait se calmer», a déclaré Fatton. "Sinon, nous serons de retour à l'endroit où nous étions au début de 2000 où tout le monde est contre quelque chose et il mène au chaos."
L'enjeu n'est pas seulement le soutien de bailleurs de fonds étrangers frustrés qui ont déjà eu lieu des milliards dans l'aide promise, mais absolument nécessaire investissements directs étrangers pour créer des emplois et de la stabilité très Haïti.
Environ 370.000 personnes vivent encore dans des tentes en lambeaux, une épidémie de choléra a tué plus de 7.500 personnes et rendu malades plus de un demi-million, et la sécheresse, hausse des prix alimentaires et la tempête tropicale Isaac ont tous servi "un risque élevé de dégradation de la sécurité alimentaire" en Haïti, selon un rapport récent de l'ONU.
"Si Martelly veut laisser un héritage, il faut mettre Haïti sur la bonne voie», a déclaré Michel Eric Gaillard, un analyste de Port-au-Prince, sur la base politique. "Pour ce faire, il doit s'entourer d'un flux constant de talents, avec les principaux conseillers qui sont honnêtes et qui peut le protéger en le gardant sur une trajectoire."
En plus des difficultés économiques, Haïti a été contrecarrée par la paralysie politique de sécurité et de détérioration de l'opposition et la société civile en désaccord avec Martelly au cours de la création d'un Conseil électoral permanent pour surveiller les élections.
Le processus a été ternie par des allégations de corruption, et des sentiments par le législateur que le pont a été empilées contre eux dans les longs retards élections sénatoriales et locales. Querelles politiques et Martelly propre style autoritaire n'ont fait qu'ajouter à la turbulence.
"La plupart des Haïtiens veulent que le président Martelly pour réussir», a déclaré Gaillard. "Toutefois, il a été somptueusement passer son capital politique et prendre des risques. Il ne faut pas oublier que le pouvoir s'érode rapidement. Bien qu'il ait les compétences nécessaires pour exercer un leadership, il a été de revenir à un style autoritaire, qui n'est pas applicable dans une démocratie. "

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Martelly marche de l'aéroport au Palais National au millieu de la foule

A peine descendu de l’avion après avoir passé quelques jours aux États-Unis dans le cadre de la 67e Assemblée générale des Nations unies, le président de la République, Michel Joseph Martelly a décidé de marcher à pied de l’aéroport International Toussaint Louverture jusqu’au Palais présidentiel, a constaté Haïti Press Network.
Bien entouré par quelques-uns de ses conseillers, notamment l’ex-sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, c’est au milieu d’une foule en liesse composée de toutes catégories d’âges et de couches sociales, que le chef de l’État vêtu d’une chemise bleue pâle, est en train de prendre son premier bain du jour à son retour de voyage.

Accompagnés de bandes à pied, plusieurs milliers de partisans du président qui l’attendaient depuis ce matin dans les parages de l’aéroport, sont en effervescence actuellement dans plusieurs artères de la capitale. Destination finale : Palais national comme l’a annoncé le chef de l’État avant son arrivée à Port-au-Prince ce lundi.

Des curieux arborant tous les abords des rues pour observer la manif sont également remarqués.

Cette marche pacifique, guidée par le chef de l’État lui-même, en réponse aux différentes manifestations populaires organisées contre lui et son gouvernement la semaine dernière, s’articule dans un contexte où de nombreux écoliers reviennent de classe à l’occasion de la première journée de la rentrée scolaire.

imageLes journalistes haïtiens brimés dans l’exercice de leur métier


Les journalistes haïtiens subissent des menaces de mort, de représailles et des actes d’intimidation de la part des autorités haïtiennes qui tentent de les dissuader dans leur travail, révèle un rapport du Centre pour le droit et la justice globale (Center for Law and Global Justice) à la faculté de droit de l’Université de San Francisco (USF) et l’Institut pour la justice et la démocratie en Haïti (Institute for justice and democracy in Haïti-Ijdh).
« La liberté de presse en Haïti : Un effet dissuasif sur les journalistes qui critiquent le gouvernement » : tel est le titre de ce rapport, publié le 28 septembre 2012 et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Il existe des tendances inquiétantes à la menace et à l’intimidation à l’endroit de journalistes, brimés dans leur liberté d’expression, comme l’interférence des forces de l’ordre et l’hostilité de l’administration du président Joseph Michel Martelly envers la presse haïtienne, souligne le rapport qui se base sur des entrevues de journalistes haïtiens et internationaux.
Cette interférence prend la forme d’intimidation, de menaces, d’arrestations, de destruction d’équipement médiatiques et des actes de représailles, décrit-il.
Trois (3) journalistes du quotidien Le Nouvelliste ont été arrêtés, le 20 septembre 2012, par des agents de la Police nationale d’Haïti (Pnh), sur demande du juge de paix Arnel Dimanche, pour avoir refusé d’obtempérer à l’interdiction de filmer un accident de la route.
L’hostilité de Martelly envers les journalistes haïtiens, depuis le début de sa présidence en mai 2011, associée à des menaces d’intimidation et d’attaques provenant de sources anonymes, est troublant, critiquent, dans ce document, les journalistes qui reconnaissent, toutefois, qu’il y aurait une amélioration de l’accès à l’information publique sous l’administration actuelle (via les conférences de presse et les quelques données diffusées dans les médias sociaux).
De telles actes d’intimidation créent une atmosphère de peur et engendrent également un effet dissuasif pour les journalistes et leur liberté d’expression.
Les journalistes haïtiens sont aussi victimes de « l’obstruction » à cause de leurs critiques vis-à-vis du pouvoir. Ils se sont vus refuser des entrevues avec des membres du gouvernement et un accès à de l’information publique, toujours selon le document.
Les journalistes se sont aussi plaints de leurs maigres salaires et du peu d’opportunités qu’ils ont pour suivre des sessions de formation, ajoute t-on.
Les libertés d’opinion et d’expression constituent le fondement de toute société libre et démocratique, rappelle Nicole Phillips, la directrice adjointe des programmes en Haïti à la faculté de droit de l’Université de San Francisco et également auteure principale du rapport.
Phillips invite le gouvernement actuel à prendre des mesures positives pour remédier à ces violations continues de la liberté d’expression et protéger les médias, s’il veut montrer sa volonté de lutter pour le renforcement de la démocratie.
Les institutions publiques haïtiennes doivent assurer un accès facile, rapide, efficace et pratique à l’information publique, recommande le rapport.
Le même rapport du vendredi 28 septembre 2012 encourage la communauté internationale et les pays donateurs à fournir au gouvernement haïtien et à la société un appui financier et technique, pour poursuivre en justice les auteurs des menaces et violences dirigées contre les journalistes, envoyant, ainsi, un message clair que les violations du droit à la liberté d’expression ne seront pas tolérées. [emb kft rc apr 01/10/ 2012 15:00]

Des milliers d'Haïtiens protestent contre le président Martelly

image Plusieurs milliers de personnes ont envahi les rues de la capitale haïtienne dimanche afin de protester contre le gouvernement du président Michel Martelly. Photo : AFP/THONY BELIZAIRE
 
 

Ce rassemblement comptait parmi les plus importantes manifestations à avoir eu lieu cette année à Port-au-Prince contre M. Martelly alors que ce dernier tente de reconstruire le pays après le puissant tremblement de terre de 2010 qui a entraîné le déplacement d'un million d'Haïtiens et détruit des milliers de maisons.
Les manifestants, qui ont défilé dans les quartiers les plus pauvres de la capitale, ont notamment dénoncé le coût élevé de la vie, l'augmentation du prix de la nourriture ainsi que les allégations de corruption au sein du gouvernement.
Certains d'entre eux brandissaient de petits cartons rouges comme ceux que les arbitres utilisent au soccer pour expulser un joueur du terrain, laissant entendre que le président avait commis trop de fautes depuis son élection en mai 2011.
Le gouvernement Martelly n'a pas fait de déclaration publique concernant la manifestation.
Ancienne vedette de la chanson, Michel Martelly a joué la carte du nouveau venu en politique lors de la course à la présidence. Il a promis une éducation et des maisons gratuites aux personnes déplacées en raison du séisme. Mais certains Haïtiens se plaignent qu'il n'a pas réussi à améliorer le sort des habitants de ce pays figurant parmi les plus pauvres au monde.
« Le président a fait beaucoup de promesses, mais aucune n'est devenue réalité », a déclaré Max Dorlien, l'un des manifestants. « C'est seulement une clique composée de ses amis qui fait de l'argent. »
La manifestation de dimanche fait suite à de nombreuses semaines de protestations pacifiques dans les régions rurales. D'autres rassemblements sont prévus en octobre.
Elle marque aussi le 21e anniversaire de la première fois que l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide a été chassé du pouvoir. L'ancien prêtre est revenu à Haïti l'an dernier après avoir passé sept ans en exil. Depuis son retour, il est demeuré caché dans sa résidence de Port-au-Prince et s'est tenu loin des projecteurs, alimentant le débat sur sa pertinence politique.

Haiti

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Difficultés pour les masses populaires et pour l’administration Martelly

Le lundi premier octobre 2012, ce sera l’ouverture de l’année scolaire. En réalité, cette ouverture devait se faire depuis la première semaine de

A l’appel de Fanmi Lavalas, plusieurs milliers de personnes marchent contre le gouvernement

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Une manifestation antigouvernementale de plusieurs milliers de personnes est parvenue ce 30 septembre aux abords du palais présidentiel.
La manifestation, organisée par Fanmi Lavalas de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, visait à marquer l’anniversaire du coup d’État militaire de septembre 1991, qui avait renversé Aristide du pouvoir, lors de son premier mandat.
Le mouvement avait également pour objectif de dénoncer l’augmentation des prix des produits de première nécessité et la « corruption » au niveau de l’administration du président Michel Martelly.
Les manifestants, encadrés par la police, ont parcouru plusieurs rues de la capitale en scandant des slogans hostiles au chef de l’État, ont constaté des journalistes.
Parmi les personnalités remarquées dans la foule, figuraient le sénateur Moise Jean Charles, les ex sénateurs Louis Gérald Gilles et Paul Denis, ancien ministre et dirigeant de la formation politique Inite, de l’ancien président René Préval.
Schiller Louisdor, membre de la direction de Fanmi Lavalas, estime que la détérioration des conditions de vie des couches populaires est « la conséquence des coups d’État » qui ont eu lieu durant les 25 dernières années.
A propos de la situation actuelle, marquée par l’augmentation vertigineuse du cout de la vie, Louidor demande au gouvernement « de se ressaisir » afin d’apporter des solutions appropriées aux problèmes posés.
« Nous voulons dire au président que nous n’acceptons pas cette situation de misère », ajoute-t-il, précisant que les promesses de bien-être, formulées durant la campagne électorale, doivent être concrétisées.
Plusieurs manifestations anti-gouvernementales ont été enregistrées dans plusieurs régions du pays durant les semaines écoulées. Le Cap-Haitien (Nord), deuxième ville du pays, et les Cayes (Sud), troisième ville, ont été touchées.
Des organisations socio-politiques ont appelé à une grève générale au Cap-Haitien pour ce lundi premier octobre, jour officiel de la réouverture des classes.
Le 28 septembre dernier, 14 partis et plateformes politiques de l’opposition ont fait part de leur appui aux mobilisations lancées contre le gouvernement sur la base des revendications sociales.
Les partis accusent les tenants du pouvoir de pratiquer une « politique démagogique, anti-peuple et anti-nationale ».
Intervenant dans les médias, le porte-parole de la présidence, Lucien Jura, condamne tout mouvement visant à créer des troubles et prône le dialogue et la concertation pour résoudre les problèmes du pays.
Le président Michel Martelly se trouve depuis une semaine à l’étranger, suite à sa participation à la 67 ème assemblée générale de l’ONU à New-York.